CoRPS AU BOUT DU MoNDE /
KöRPER AM ENDE DER WeLT
Performance | +14
70 minutes
in two languages available:
- deutsche Fassung 2023
- création française 2024
A performance from the Luxembourg selection for the Festival OFF d'Avignon in France for 2024
Un spectacle de la sélection luxembourgeoise pour le festival OFF d'Avignon en France pour 2024
Eine Aufführung aus der luxemburgischen Auswahl für das OFF-Festival in Avignon in Frankreich für 2024
FR:
CORPS AU BOUT DU MONDE
Sur demande : info@maskenada.lu
Le succès à tout prix ? Une jeune gymnaste dans l’engrenage du sport de haut niveau : entraînement quotidien, compétitions, performance. Entre doutes et révoltes, elle finit par s’échapper et découvrir la liberté. Femme de théâtre, Marion Rothhaar a été, dans ses jeunes années, championne d’Allemagne de gymnas- tique rythmique et sportive et a été jusqu’aux J.O. Avec Corps au bout du monde elle crée une performance lu- cide et tendre et imagine un monde dans lequel on pourrait grandir sans compétition.
Pour des jeunes qui viennent tout juste de quitter l’enfance et ne sont pas encore dans le monde adulte, rejoindre le système du sport de haut niveau qu’est-ce que cela implique ? Entraînement, performance, contrôle, détermination, compétitions, renoncement, discipline. Succès. Echec. Abus de pouvoir aussi. La santé mentale des sportifs et sportives de haut ni- veau est un sujet qui a déjà fait la une des journaux. Lors des Jeux olympiques de Tokyo 2020, la gymnaste américaine Simone Biles se retire de la compétition, la pression est trop forte. En 2021, la joueuse de tennis Naomi Ōsaka rend public son burnout et la gymnaste américaine Nia Dennis écrit :
« Quand nous débutons, nous sommes des enfants et voulons juste profiter de ce sport. Mais peu à peu, il devient une tache sombre dans notre vie qui ne cesse de grandir, nous nous de- mandons comment cela a pu arriver, nous nous demandons aussi, parce que nous sommes en pleine puberté, qui nous sommes et qui nous voulons être, avec nos incertitudes et fragilités. »
En 2020, le scandale de Macolin fait grand bruit dans les médias : plusieurs anciennes gymnastes de haut niveau révèlent les intimidations, les humiliations et les mauvais traitements subis au centre national d’entraînement de la Fédération suisse de gymnastique.
« Macolin te transforme. De la tête aux pieds, je ne ressentais plus rien ».
« Neuf gymnastes sur dix que je connais souffrent de troubles alimentaires ».
« Ils savaient exactement ce que j'étais prête à faire pour mon rêve ».
« Macolin a de la chance qu'aucune gymnaste ne se soit encore donné la mort. »
Après la parution en 2015 du récit autobiographique Leiden im Licht (Souffrir dans la lumière, histoire vraie d’une ancienne gymnaste) de la Suissesse Ariella Käslin, qui s'est également en- traînée à Macolin, c'est au tour de l'ex-gymnaste allemande Kim Bui, triple participante aux Jeux olympiques, de publier sa biographie : 45 Sekunden (45 secondes. Ma passion pour la gymnas- tique - et pourquoi ce n'est pas tout dans la vie). Le livre devient rapidement un best-seller et constitue un plaidoyer pour plus d’humanité dans le sport de compétition. Le sujet touche donc une corde sensible.
Marion Rothhaar a été, dans ses jeunes années, championne d'Allemagne de gymnastique ryth- mique et sportive et a représenté la RFA aux Jeux olympiques de 1988. Tirée de sa propre ex- périence, de témoignages d'autres sportives de haut niveau, d’articles de presse et du texte de Regina Dürig, Corps au bout du monde problématise le passage à l'âge adulte sur fond de sport de haut niveau, dans une mise en scène d’Elke Hartmann.
« Parfois je me perds, je m’égare dans la précipitation, dans les pensées, dans la fatigue, dans le piège.
Moi, dans la faille entre moi et le monde.
Comme un papillon, elle est prise là, dans la faille, la fissure, elle ne sait pas par où sortir,
ni s'il le faut,
ni pourquoi.
Car qu'est-ce qui l'attend, à part l'ambition des autres ?
Qu'est-ce qui l'attend, à part les plans établis par d’autres ? A vos marques, prêts, finie. Finie elle l’est.
Auf die Plätze, fertig, fertig. »
Concept: Marion Rothhaar
Texte original allemand: Marion Rothhaar, Regina Dürig
Traduction française: Peggy Hamann & Lola Molina
Mise en scène (version allemande): Elke Hartmann
Dramaturgie (version allemande): Michaela Senn
Assistance à la mise en scène: Laetitia Lang
Dramaturgie et regard extérieur pour la version française: Michaela Senn & Lélio Plotton
Scénographie et costumes: Katharina Ganner
Direction de production: Peggy Hamann
Avec: Marion Rothhaar, Rahel Jankowski et une jeune sportive est recrutée par représentation.
Une production de : Maskénada (L)
En coproduction avec: Theater Praesent Innsbruck (AT), Mierscher Kulturhaus (L), neimënster (L)
Avec le soutien de : Kultur | lx - Arts Council Luxembourg / Ville de Luxembourg / Ministère de la culture / Fondation Indépendance / Ambassade d’Autriche à Luxembourg / Ville de Bienne et SWISSLOS-Kultur Kanton Bern / Bundesministerium Kunst, Kultur, öffentlicher Dienst und Sport / Théâtre de la Manufacture Avignon
Merci: au théâtre LA MANUFACTURE, Avignon, France
DE:
KÖRPER AM ENDE DER WELT
Auf Anfrage: info@maskenada.lu
Erfolg um jeden Preis? Ein junger Mensch im System Spitzensport, mit allem was dazu gehört: tägliches Training, Wettkämpfe, Leistung, Kontrolle, Zielstrebigkeit und Verzicht, Verletzungen, Macht und Missbrauch, Zweifel und Revolte, Quälerei und Freude, Sieg und Niederlagen.
Was bedeutet es für Jugendliche, die gerade erst die Welt der Kindheit verlassen haben und noch nicht in die Welt der Erwachsenen eingetreten sind, sich dem System des Hochleistungssports anzuschließen? Training, Leistung, Kontrolle, Entschlossenheit, Wettkämpfe, Verzicht, Disziplin. Erfolg. Misserfolg. Missbrauch von Macht auch. Die psychische Gesundheit von Spitzensportlern und Spitzensportlerinnen ist ein Thema, das bereits für Schlagzeilen gesorgt hat. Bei den Olympischen Spielen 2020 in Tokio zog sich die amerikanische Turnerin Simon Biles vom Wettkampf zurück, der Druck war zu groß. Die Tennisspielerin Naomi Ōsaka machte 2021 ihren Burnout öffentlich und die amerikanische Turnerin Nia Dennis schrieb :
"Wir sind Kinder, wenn wir anfangen und wollen den Sport einfach nur genießen. Aber nach und nach wird er zu einem dunklen Fleck in unserem Leben, der immer größer wird, wir fragen uns, wie das passieren konnte, wir fragen uns auch, weil wir uns in der Pubertät befinden, wer wir sind und wer wir sein wollen, mit all unseren Unsicherheiten und Zerbrechlichkeiten."
Im Jahr 2020 sorgte der Skandal der Magglingen Protokolle für großes Medienecho: Mehrere ehemalige Spitzenturnerinnen enthüllten Einschüchterungen, Demütigungen und Misshandlungen im nationalen Trainingszentrum des Schweizerischen Turnverbands:
"Magglingen verwandelt dich. Ich habe nichts mehr gefühlt. Von Kopf bis Fuß habe ich nichts mehr gefühlt."
"Neun von zehn Turnern, die ich kenne, leiden an Essstörungen".
"Sie wussten genau, was ich bereit war, für meinen Traum zu tun."
"Magglingen kann sich glücklich schätzen, dass sich noch keine Turnerin das Leben genommen hat."
Nachdem die Schweizerin Ariella Käslin , die ebenfalls in Magglingen trainiert hat, 2015 ihre autobiografische Erzählung "Leiden im Licht" veröffentlicht hat, hat nun die deutsche Ex-Turnerin und dreifache Olympiateilnehmerin Kim Bui ihre Biografie veröffentlicht: "45 Sekunden. Meine Leidenschaft für das Turnen - und warum das nicht alles im Leben ist". Das Buch wurde schnell zum Bestseller und ist ein Plädoyer für mehr Menschlichkeit im Leistungssport. Das Thema trifft also einen Nerv.
Die Künstlerin Marion Rothhaar war in ihren jungen Jahren Deutsche Meisterin in der Rhythmischen Sportgymnastik und 1988 Olympiateilnehmerin für die damalige BRD. Ausgehend von ihren eigenen Erfahrungen und Erlebnisberichten von SpitzensportlerInnen, Medienbeiträgen und literarischen Texten bringen wir diese Thematik auf die Bühne. Performativ und humorvoll stellt Körper am Ende der Welt den Kampf der Körpers und die Drastik des Erwachsenwerdens vor dem Hintergrund des Spitzensports dar.
„Wir sind Kinder wenn wir anfangen und wollen diesen Sport einfach geniessen. Doch langsam wandelt er sich in diesen dunklen Fleck in unserem Leben, der immer grösser wird, und wir fragen uns, wie das passieren konnte, wir fragen uns aber auch allgemein, weil wir in der Pubertät sind, wer wir sind und wer wir sein wollen, wir sind unsicher und zerbrechlich.“ Nia Dennis (US- Amerikanische Turnerin, deren Comeback-Kür 2021 im Netz viral ging)
Konzept: Marion Rothhaar
Produktionsleitung: MASKéNADA, Peggy Hamann
Text: Marion Rothhaar, Regina Dürig
Regie: Elke Hartmann
Regieassistenz und Theaterpädagogik: Laetitia Lang
Dramaturgie: Michaela Senn
Bühne und Kostüm: Katharina Ganner
Mit: Marion Rothhaar, Rahel Jankowski und vor Ort wird pro Vorstellung eine jungen Sportlerin gecastet
2023 - Eine Produktion von: Maskénada (L), Mierscher Kulturhaus (L), Theater praesent Innsbruck (AT), Abtei Neumünster (L)
mit der Unterstützung von Kultur LX, Fondation Indépendance by BIL, der Österreichischen Botschaft in Luxemburg, der Stadt Biel und SWISSLOS/Kultur Kanton Bern
Team
„performance rime avec souffrance“
„Druck macht aus Dreck diamanten“